Pour en savoir plus sur l'internement en Espagne,

http://www.anac-fr.com/2gm/2gm_46.htm


Et « en route vers l'Espagne »

Les chemins de la liberté, sur

http://www.ariege.com/histoire/cheminfr.html

Et

http://www.histariege.com/resistance.htm#I-%20Récits%20de%20passages%20en%

ET LIRE LE PASSIONNANT LIVRE de Monsieur J-C MONTAGNE, qui sous une forme épistolaire, relate ses mois d'internement en Espagne, mêlant l'humour à la dérision, un forme d'écriture qui ne cache cependant pas les souffrances endurées. Et les espoirs déçus.


« Les lettres que je n'ai jamais écrites » de J-C MONTAGNE


"Ils choisirent la périlleuse aventure du passage des

Pyrénées pour l'honneur de servir"

(Maréchal de Lattre de Tassigny)

BIBLIOGRAPHIE sur les Evadés de France:

Les Evadés de France à travers l'Espagne M. VIVE Ed. des Ecrivains

Aux frontières de la liberté R. BELOT FAYARD

DVD la Résistance Française (1943)

Pyrénées de la Liberté, Gabrielle Eychenne

Pyrénées, l'échappée vers la liberté, Sébastien BARRERE, éditions CAIRN

N'hésitez pas à m'écrire pour tout renseignement croisé sur cette période, sur Lerida, sur les conditions de libération par Barcelone et Setubal.

1943

LERiDA…
ESPAGNE

4 novembre 2007

Extrait de « Ma dernière vie »

« Trois semaines ont passé. Notre quotidien est aussi monotone que pitoyable. Nos repas se résument à des bols d'eau chaude en guise de café matinal et des soupes claires, salées, huileuses, où surnagent quelques morceaux de patates grises, de chou ou de rares fèves, pour le déjeuner et le dîner. Un petit pain rassis d'une cinquantaine de grammes pour toute la journée.

Les conditions d'hygiène sont moyenâgeuses. Pas de toilettes, un simple seau dans un coin de la cellule. Une douche sous un filet d'eau froide par semaine. De toute façon, nous portons toujours les vêtements que nous avions en arrivant c'est-à-dire, en ce qui me concerne, les vêtements que j'avais en quittant Paris il y a presque deux mois…

Nous sommes couchés sur un sol dur et glacial, essayant chaque soir de trouver la position la moins douloureuse possible. (…)  la cellule, comme toutes les autres, est envahie de vermines diverses, insectes mais surtout puces, poux et punaises qui ne nous laissent aucun répit. L'unique fenêtre qui ouvre sur la cour n'a pas de vitres, et le froid de cette fin d'hiver nous tombe cruellement sur les épaules. La nuit, les gardiens s'interpellent entre eux, tous les quarts d'heure. Et ces voix dissonantes résonnent cruellement dans nos corps épuisés.

Nous ne tardons pas à être malades avec ce régime de misère. »

6 mois de détresse...

Voir aussi les pages que j'ai consacrées à l'aventure de Monsieur Paul MIFSUD, qui traversa les Pyrénées en octobre 1943 et échoua également à la prison de Lerida. Cliquez sur la photo



6 mois de détresse...

VOIR AUSSI LE SITE de la MAISON du chemin de la LIBERTE

à St Girons, Ariège.

AINSI que mes pages spéciales EVADES DE FRANCE