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Reportage sur la venue de Pierre Messmer à Grenoble le 4 novembre 2006

Dans le cadre de la cérémonie annuelle d'Hommage aux Troupes de Montagne, Mémorial National des Troupes de Montagne, Mont Jalla, Grenoble.

Le Mémorial

Le Mémorial

Remise de Légion d'Honneur

La présence de Mr Pierre MESSMER au Mémorial

Photos souvenirs avec le drapeau de la France Libre, apporté par Mr Le Floch, représentant F.L. pour la Drôme et l'Ardèche.

Le panorama : de gauche à droite (et d'est en ouest), La Dent de Crolles, Grenoble, le Vercors

Grenoble, Ville Compagnon de la Libération

« Ville héroïque à la pointe de la résistance française et du combat pour la libération. Dressée dans sa fierté, livre à l'Allemand, malgré ses deuils et ses souffrances, malgré l'arrestation et le massacre des meilleurs de ses fils, une lutte acharnée de tous les instants. Bravant les interdictions formulées par l'envahisseur et ses complices, a manifesté le 11 novembre 1943, sa certitude de la victoire et sa volonté d'y prendre part. Le 14 novembre et le 2 décembre 1943, a répondu aux représailles et à l'exécution des chefs des mouvements de la résistance, par la destruction de la poudrière, de la caserne, de transformateurs et d'usines utilisés par l'ennemi. A bien mérité de la Patrie. »

(Grenoble, Compagnon de la Libération par décret du 4 mai 1944). Source: http://www.ordredelaliberation.fr/fr_ville/grenoble.html

Né en 1916. (…) Elève administrateur des colonies, EOR à Saint-Cyr, il effectue son service militaire de 1937 à 1939 au 12e Régiment de tirailleurs sénégalais (12e RTS).

Au moment de la déclaration de guerre, il est maintenu sous les drapeaux, au 12e RTS, comme sous-lieutenant.

Il effectue un stage d'observateur en avion à Tours et est replié dans le Puy de Dôme, à quelques kilomètres de la base d'Aulnat, lorsque, entendant, le 17 juin 1940, le discours du maréchal Pétain à la radio, il décide immédiatement, avec le lieutenant Jean Simon, de tout faire pour continuer le combat.
Tous deux prennent la direction du sud de la France et, au moyen d'une moto puis en auto-stop, arrivent à Marseille, d'où ils parviennent, grâce à la complicité du commandant de marine marchande Vuillemin, à se faire embarquer comme hommes d'équipage à bord d'un cargo italien, le Capo Olmo, qui se prépare à partir en convoi pour l'Afrique du Nord.

Au cours du voyage, le commandant Vuillemin, Pierre Messmer et Jean Simon, avec quelques camarades embarqués clandestinement mais contre l'avis des officiers du bord, déroutent le Capo Olmo vers Gibraltar après avoir convaincu l'équipage.

Le bâtiment rallie ensuite Liverpool, le 17 juillet 1940, apportant à la France libre, outre une trentaine de volontaires, une précieuse cargaison de matières premières et d'avions Glenn Martin en pièces détachées dont la vente permettra de payer les frais de fonctionnement de la France Libre pendant près de trois mois.

Pierre Messmer s'engage alors dans les Forces françaises libres et est affecté, à sa demande, à la 13e Demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE). Chef de section à la 3e compagnie commandée par Jacques de Lamaze, il participe aux opérations de Dakar et du Gabon entre septembre et novembre 1940.

Il se distingue ensuite lors de la campagne d'Erythrée où, sa section étant déjà fortement éprouvée, il s'empare, dans la nuit du 13 au 14 mars 1941, des pentes du Sud du Grand Willy. De nouveau, le 8 avril, à Massaoua, il enlève à la mitraillette et à la grenade, par une habile manoeuvre, deux fortins ennemis puissamment armés, capturant trois officiers et 70 marins.

Deux fois cité, il est décoré de la Croix de la Libération par le général de Gaulle au camp de Qastina en Palestine à l'issue de la campagne d'Erythrée, le 27 mai 1941, il combat ensuite lors de la douloureuse campagne de Syrie comme commandant de la 3e compagnie.

En septembre 1941, Pierre Messmer est promu capitaine.

Au sein de la 1ère Brigade française libre commandée par le général Koenig, la 13e DBLE participe ensuite à la campagne de Libye et à la défense de Bir-Hakeim. Au cours du siège de Bir-Hakeim, Pierre Messmer qui commande une compagnie du 3e Bataillon de Légion, relève dans des conditions difficiles et au contact de l'ennemi, une autre compagnie particulièrement éprouvée. Il parvient ainsi à maintenir, malgré de furieux assauts ennemis, l'intégrité de la position.

Au cours de la bataille d'El Alamein, dans la nuit du 23 au 24 octobre 1942, il entraîne sa compagnie à l'assaut de la position solidement défendue de Nag-rala, infligeant de lourdes pertes à l'ennemi. Par la suite, son activité suit toutes les campagnes de son unité.

En juillet 1943, après la campagne de Tunisie, Pierre Messmer est envoyé en mission aux Antilles où règne une agitation militaire et civile importante.

De retour en Angleterre en octobre 1943, le capitaine Messmer suit un stage parachutiste dans le but d'être envoyé en France mais finalement, en janvier 1944, il est affecté, à Londres, à l'Etat-major du général Koenig, nommé commandant en chef des Forces françaises en Angleterre et des Forces françaises de l'Intérieur.

Le capitaine Messmer débarque en août 1944 en Normandie ; il dirige vers Paris le convoi de l'Etat-major et entre dans la capitale, dont Koenig a été nommé gouverneur militaire, le 25 août en même temps que la 2e DB.(…) Source http://www.ordredelaliberation.fr/fr_compagnon/674.html

Devant le pupitre,  Mr DESTOT, Maire de Grenoble.

L'intervention de Mr MESSMER

De gauche à droite: représentants des villes de Vassieux, Nantes, Paris, le général J.Bourdis, Mr J. Pigneaux de Laroche, le Préfet de l'Isère, Mr Messmer, Mr Destot.