15 février 1945 « L'Alsace est libre. La période de restructuration de l'Armée française commence. Cela nous donne quelques jours de relatif repos. Ce sera aussi le moment des adieux.

Le commandant Girard, parfaitement anglophone, est muté comme officier de liaison à la 36th Division d'Infanterie US. Mon ami Yvon, son chauffeur, l'accompagnera. Bertrand, Grosjean et Guillaume resteront comme chauffeurs au 2e bureau du QG.


Quelques sous-officiers entrent à l'école de Rouffach, que vient de créer le général de Lattre. Installée à grand renfort de matériel dans un ancien asile psychiatrique, cette école de cadres est destinée à former les nouveaux venus du Maquis et à assurer la relève des officiers tués au front tout au long de ces derniers mois. Elle nécessite la mutation de quelques instructeurs. D'autres gradés partent faire un stage auprès de l'état-major américain à Nancy. »

(Ma dernière Vie)

L'hôpital de Rouffach

« Nous constatons hélas chaque jour l'immensité des terribles destructions dont a souffert l'Alsace. De nombreux villages sont totalement ruinés. Seuls restent, comme à Ostheim, quelques pans de murs surmontés d'un nid de cigognes. »


(Ma dernière Vie)

L'Alsace est libre. L'armée française est sur les rives du Rhin.

Traversez le fleuve avec nous, parcourez la Forêt Noire et découvrez, au bout du chemin, un « pays ami », l'Autriche !

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COLMAR, place du 2 fév. 1945

« Une grande cérémonie franco-américaine a lieu aujourd'hui dans Colmar libérée. Le général de Gaulle vient remettre la Légion d'Honneur à de Lattre, à Leclerc mais aussi aux généraux Milburn, Devers et O'Daniel de l'Armée US. Les armes de Colmar sont choisies comme « symbole central de toutes les victoires» et deviennent l'insigne de la 1re Armée française, qui sera un peu plus tard baptisée « Armée Rhin et Danube ».


(Ma dernière Vie  février 1945)

1944 VOSGES ALSACE 2008

Comme pour St Tropez, Marseille et le Tyrol... je viens de faire un petit voyage-reportage sur Colmar et ses environs. Vous trouverez ici quelques clichés souvenirs de la 2e guerre mondiale qui ont un rapport étroit avec le récit de « Ma dernière Vie ».

« Schirmeck, janvier 1945: Notre QG est installé dans un sanatorium à un kilomètre du village. C'est une longue bâtisse aux allures d'hôpital, à la lisière de la forêt. Nous dormirons dans une pièce bien chauffée et nous avons même le luxe de trouver des douches chaudes, les premières depuis Marseille. Nous lions connaissance avec quelques familles alsaciennes très accueillantes, soulagées de l'arrivée de Français dans leur secteur »

(Ma dernière Vie ).

Ostheim 1945 source ECPAD

Ostheim 2008

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