….« Vers vingt heures, arrivent soudainement sur nous huit avions de la Luftwaffe. Trois bombes encadrent notre bateau. La DCA tire sans relâche, le ciel est en feu dans le crépuscule, (…) sur la plage on relèvera 80 morts et blessés, (…)

« Sur notre passage, les volets s'ouvrent. De timides voix de femmes, presque des chuchotements, accompagnent notre arrivée : « Français ?… Vous êtes… les Français ? »

Puis vient un cri de délivrance qui s'étrangle dans un sanglot de bonheur et éveille tout un quartier : « Ils sont là ! Ils sont là ! Les Français sont arrivés ! ». Dans la nuit, les larmes ne se voient pas »

Cliquer pour agrandir

(Extrait de mon livre) « Le 16 août, à 13 heures, nous apercevons une masse sombre à l'horizon de l'eau lisse et argentée : les côtes de France ! Pour les « anciens » de la DFL, cela fait quatre ans qu'ils attendent ce moment qui a nourri leur espérance. Beaucoup de larmes sont discrètement effacées. (…) Nous débarquerons dans la rade de St Tropez »

1944

LE DEBARQUEMENT EN PROVENCE

4/9/44

28/8/44

St TROPEZ

16/8/44

JE RECHERCHE...

LIENS   

LIVRES

Golfe de St Tropez

La plage de la Foux, plage « 262 »

Extrait de « Ma dernière Vie »:

« Je descends enfin mon command car de la péniche. Avant même la zone de regroupement prévue pour le « dé-waterproofing », je m'arrête quelques instants sur le sable. Comme tous ceux qui foulent aujourd'hui le sol qu'ils ont quitté des années auparavant, je me penche et prends furtivement dans mes mains un peu de cette terre de France, que j'ai tant espéré sentir sous mes doigts. Je la porte à mes lèvres. Il n'en faut pas plus pour chavirer le cœur d'un homme. Vingt mois que je rêvais de ce bref moment de recueillement, de ces délicieuses secondes de solitude, volées à l'indescriptible agitation qui m'entoure ! Une virile pudeur me fait bientôt reprendre mes esprits. Je laisse filer le sable entre mes doigts et remonte en voiture. »

SUITE

L'armée de Lattre conquiert Toulon, Hyères, Marseille… avec cinquante jours d'avance sur les prévisions américaines.

Mon père connaissait JP Aumont, (le célèbre acteur, aide de Camp du général BROSSET), il nous en a parlé, mais aussi Michel de Ré, futur acteur et homme de théâtre, et a aussi  côtoyé le prince Rainier de Monaco engagé lui aussi dans la 1°Armée Française, comme « simple » sous-lieutenant au QG75 précisément.