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LE BATAILLON DU CHAROLLAIS (3)

« Après la Libération de leur région, quelques unités FFI poursuivirent leur lutte en s'intégrant dans la nouvelle Armée française. C'est ainsi que le bataillon du Charollais, le 1er de tous les bataillons FFI , devint une unité régulière de l'Armée.


Avec la 1re Division blindée du général Touzet du Vigier, (Combat Command 2) le Bataillon participera aux combats de:

  • Beaune Dijon

  • Chapelle de Ronchamp (à partir du 23 septembre), où les pertes sont particulièrement importantes au sein du Bataillon

  • Ramonchamp (9 au 17 octobre)

  • Santenay (18 octobre- 21 novembre)


Le 27 novembre, après un court repos, le Bataillon est rattaché la 2e Division d'Infanterie marocaine du général Carpentier.



Le Bataillon remonte à Héricourt sous une pluie torrentielle qui provoque les inondations du Doubs. L'engagement est désormais signé pour la durée de la guerre contre l'Allemagne.


  • Le 6 décembre, le Bataillon fait mouvement sur Sentheim, Bourbach le Bas, et il atteint le soir même la cote 475. Il relève le Bataillon de Cluny. Les hommes se battent dans un paysage de cauchemar, un ciel gris et bas d'où tombe sans trêve une pluie glacée, les arbres déchiquetés par des obus et les carcasses de chars incendiés quelques heures plus tôt…  Au loin se profilent vaguement les Vosges, noyées dans la brume. Chacun passera la nuit dans des trous personnels avec de l'eau jusqu'aux genoux. Et la pluie tombe toujours, sans discontinuer !


La nuit, nous avons écouté nos compagnons, qui, ayant sauté sur des mines à la suite de la contre attaque, hurlaient de douleur. Le matin, 20% d'entre nous ne pouvaient plus marcher, handicapés par les pieds gelés. Deux de nos lieutenants, d'Anterroches et Rimmel, étaient portés manquants. Ils avaient sauté sur une mine.


Mais les combats continuent:


  • Thann (13 décembre)

  • Leval (20-27 décembre)

  • Bitchwiller (28 décembre--14 janvier 45) Les abondantes chutes de neige compliquent encore la situation de la 1re Armée française qui doit tenir un front qui s'étend de Strasbourg à la Suisse.

  • Rougegoutte (18 janvier)

  • Reiningue (22 janvier), Cité Gressagaerste (25 janvier au 3 février 45) Wittesheim. »


« La journée du 22 janvier fut catastrophique. A Reiningue, un obus éclate dans la popote des officiers du Bataillon. Le Dr Limouzin, l'infirmière M. Poncet, et le jeune P. Lardy trouvent la mort tandis que l'on dénombre de nombreux blessés. »



31 janvier 1945: Le Bataillon du Charollais est dissous; il est rattaché au Régiment de Bourgogne le 1er février 1945 (décision du colonel Manhes).


La Campagne de France avec la 1re Armée française

« Les défenses ennemies sont percées. La 1re Armée française tout entière mène une attaque convergente vers Colmar: les Allemands, poursuivis par l'aviation et les chars s'enfuient en désordre vers le Rhin, vers le Pont de Chalampé qu'ils font sauter derrière eux le 9 février. La plaine est jonchée de cadavres et de débris. L'Alsace est libre.


Le bataillon n'a plus le même matériel qu'au mois de septembre et ne peut malheureusement participer à l'offensive qu'en second rang. Il fait cependant de nombreux prisonniers dans la région de Gundolsheim. »

Dans la boue, sur la cote 475... décembre 44
Carpentier, de Larminat, de Lattre à bord du Batory, 15/8/44

Le général Carpentier, le général de Larminat et le général de Lattre à bord du Batory, en approche des côtes de Provence, 15/8/44

Source ECPAD

le général Touzet du Vigier

1re DB, Le général TOUZET du VIGIER, source ECPAD

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L'insigne de la 2e DIM

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Belfort, le Rhin et l'Allemagne...